Théodore Rousseau, peintre des arbres

Théodore Rousseau, Arbre dans la forêt de Fontainebleau, 1840-1849

La Mare au chêne, 1860-1865

Sortie de forêt à Fontainebleau, 1848-1850

Rousseau appréhende les arbres non en tant qu’espèces, mais comme des individus, dont il faut dévoiler « tout le système de vie ». Il les écoute, entend leur voix, comprend leur langage, cherchant à percer le secret de leur puissance et de leur énergie sereine 5.

Une conscience aigüe de la mise en danger des forêts se développe chez les artistes, les critiques et les écrivains dans un contexte d’industrialisation croissante. La forêt de Fontainebleau est alors victime de coupes au cordeau et de reboisements inadaptés, organisés par la toute jeune administration forestière. En effet, dans le pays qui s’industrialise, la forêt est soudainement mise au service de la production manufacturée. On abat les vieux arbres pour planter des pins rectilignes dans une logique économique (hélas toujours de mise aujourd’hui !) que combat l’artiste.

Rousseau souhaite dénoncer ces « crimes » à travers ses œuvres. Il choisit notamment un titre qui frappe les esprits en reprenant l’épisode biblique du Massacre des innocents (1847) qui représente une scène d’abattage d’arbres en forêt.

Vidéo de présentation de l’exposition Théodore Rousseau, La Voix de la forêt au Petit Palais

Pour amorcer, prolonger, approfondir un travail sur le thème de l’arbre, quelques articles publiés sur ce site :

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