Les p’tites bêtes : la faune du sol

Le sol grouille de vie ! Des millions de petites bêtes discrètes s’agitent sous nos pieds. Vers de terre, cloportes ou collemboles, tous jouent un rôle fondamental dans le recyclage des feuilles mortes, des crottes et des cadavres. De la fascination à la répulsion, elles ne laissent pas indifférent.e. Pour les élèves et souvent pour leurs enseignant.e.s, c’est un monde à découvrir. Souvent détritivores, ils participent activement à la vie du sol du jardin, du square, de la forêt.

Sur le site Animateur nature

Le sol est à la base de toutes les formes de vie sur Terre. Sans sol, pas de plantes terrestres. Sans plantes terrestres, pas de photosynthèse, ni d’atmosphère, ni d’oxygène et donc pas d’animaux. Bien trop souvent, on sous-estime l’importance vitale du sol pour tous les êtres vivants, y compris l’Homme. Dans cet épisode, Francis Hallé se base sur l’exemple du sous-bois pour détailler le fonctionnement complexe des sols forestiers.

Voir aussi l’article : Les p’tites bêtes : les insectes

Quelques clés

Nous les rencontrons parfois sans être apte à les reconnaître ni les nommer. Alors pour palier à ce manque de connaissances, quelques ressources dont des clés d’identification à imprimer, plastifier… et à avoir toujours dans le sac de la classe dehors !

Première ressource: une clef de détermination de la principale faune du sol, éditée sur le site de WWF : Clé de détermination de la faune du sol Classifier les petits animaux du sol.

Autre outil en ligne: Identifier un invertébré, guide d’identification. 872 espèces d’invertébrés présentées sous la forme de fiches spécifiques sur le site animateur nature.

Gros plan sur quelques petites bêtes

Les cloportes

Pour tout savoir sur ces petits crustacés et certains de leurs voisins, une vidéo au charme indéfinissable… Voyage au pays des cloportes.

Source Gazon magique

Pour en savoir plus sur le cloporte, cliquez ici ou là.

Les limaces

Limace léopard, Limax maximus, grande loche voici quelques noms de limaces. Elles sont composées d’un bouclier ou manteau, d’un pied, d’une queue, d’une carène, de tubercules, d’un pneumostome et de tentacules supérieurs. Pour en savoir plus et les identifier, les CPN éditent une fiche très compète à télécharger sur leur site.

Les mille-pattes

Combien de pattes a un mille-pattes ? Et bien ça dépend lesquels ! Et ça dépend quand ! Un des plus courants, l’iule, a 4 pattes fixées sur le thorax et 2 paires fixées sur chaque segment ou anneau. À chaque mue, l’iule s’allonge d’un anneau gagnant 4 pattes. Donc plus il est vieux, plus il a de pattes.

IL existe d’autres mille-pattes que les iules: les Glomeris, myriapodes qui possèdent deux paires de pattes par segments et sont capables de replier leur corps en boule à la manière de certains cloportes avec lesquels on peut parfois les confondre (voir ici). D’autres encore dont le corps est généralement allongé et il peut posséder un nombre variable de pattes : les Chilopodes qui possèdent une paire de pattes par segment et les Diplopodes qui ont deux paires de pattes par segment (voir ici).

Les vers de terre

Les vers de terre, appelés aussi annelides ou lombriciens ne sont pas toujours actifs dans le sol. En effet, les variations de température et d’hygrométrie, dues à la succession des saisons, conditionnent leur comportement. Ils sont capables de ralentir leur activité, d’entrer en hibernation ou estivation (« hibernation d’été ») et de s’affairer à d’autres moments. Toujours sur le site des CPN, une fiche décrit leur cycle annuel et une autre propose une clé de détermination des catégories de lombriciens.

Si vous aussi faites comme les vers de terre, je vous souhaite une bonne estivation 🙂

Sources et ressources

Parmi les sources et les ressources : le site animateur nature, l’expérience de terrain des animateurs nature au service de l’éducation à l’environnement, articles naturalistes, documentation pédagogique gratuite, outils en ligne et bien sûr toutes les ressources pédagogiques des CPN !

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